PETIT TOUR EN ALGERIE




	Etonné, je me suis présenté aux effectifs. Là, ils m'annonçèrent que 
	j'avais été désigné comme cadre de conduite, pour aller en Algérie 
	chercher des autochtones, afin de les ramener en métropole pour 
	qu'ils accomplissent leur service militaire.

	Mais il y avait problème, j'avais simplement 36 heures de retard
	pour rejoindre, à Marseille, un groupe de militaires et m'embarquer
	vers Alger.
	Ce serait une difficulté que je devrais gérer.

	Deux Heures après j'étais dans le train Metz-Paris en tenue "46" 
	avec ma musette "TAP" et mon ordre de mission.
Ordre de mission verso


	Les soucis ont commencé lorsque je suis arrivé à la caserne
	à Marseille. J'ai subi un super interrogatoire par un lieutenant
	et un adjudant.

	Ils voulaient me faire avouer que j'avais passé une journée à 
	Orléans et me menaçaient de me mettre en prison pour la nuit avant 
	d'embarquer.
	Finalement de guerre lasse, ils laissèrent tomber, en me disant 
	que j'aurais des comptes à rendre à Blida.

	Le lendemain j'embarquais sur "l'El Djézaïr" où je m'installais
	en fond de cale sur un transat.

	Je débarquais donc à Alger le surlendemain en fin de matinée. 
	Quelque peu dépaysé je trouvais la Gare, et je pris le train 
	pour Blida.

	Plutôt folklorique ce petit trajet, j'étais le seul européen dans 
	le wagon, par compte il y avait des poules, des lapins, des canards
	on se serait cru au marché.

	Au début de l'après-midi, je me suis retrouvé à Blida suant 
	dans ma tenue de drap, il faut dire que c'était le mois de juillet.

	Je n'avais pas fait 10 pas sur le trottoir qu'une jeep s'est arrêtée
	à côté de moi et surprise c'était un gars de la classe que j'avais
	connu à Raffenel. 
	Un quart d'heure après j'étais au foyer du GLA2, entouré de copains
	étonnés de me voir là.

	Après ces retrouvailles, ils m'ont conduit à la caserne où je devais 
	me rendre. Et là, rebelote, pourquoi j'arrivais avec 2 jours de retard?
	Rapidement ils m'ont lâché la grappe, ils avaient dû se renseigner 
	à Metz.

	Pendant une bonne semaine, nous avons accueilli "façon militaire" des 
	Algériens qui venaient de la Mitidja et du djebel Blidéen.

	Moi, tous les soir vers 18h, un gars du GLA3 venait me chercher
	et je passais toutes les soirées avec mes copains.
               Les voir:  "1"  "2"  "3" 


	
 	Aprés une dizaine de jours de ce régime nous avons rallié Alger en
	camion avec nos nouvelles recrues. Sur le port, l'embarquement fut
	immédiat sur le "Ville d'Alger"
 
	lorsque nous avons fait l'appel et constaté que tout ce petit monde 
	était bien là, la pression est descendue d'un cran. 
	Je me souviens être parti faire la visite du bateau avec Michel	Mengin
 	et avoir rencontré de jeunes pieds-noirs, les familles Camallonga et Kadi
	qui partaient en vacances en métropole. 
	Arrivé à Marseille recomptage et direction la gare avec installation 
	rapide dans les wagons direction Paris.

	A Paris, chacun a regagné son unité avec son quota de FSNA. Moi, j'ai 
	pris le train pour Metz avec mes deux recrues. 

fin de mission C'est ainsi que mon premier voyage en Algérie s'est terminé.

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